samedi 19 mars 2011

puisque la racaille fuit la parole

Je parle de l'enfant, mais pas de moi. Moi le père auquel deux femmes volent l'enfant. J'ai consacré cinq ans de ma vie à établir une relation,  j'ai construit des liens vis à vis de lui, je sais très bien que son sens de la survie le conduira a s'adapter, c'est la loi de la vie. Mais ces femmes ont sciemment fait le mal. Elles n'ont pas d'excuses et n'en revendiquent pas d'ailleurs, nous sommes dans le mal pur et gratuit, un homme et un enfant sont mis en danger par deux créatures.
De plus la société demande a cet homme de subir stoïquement cette situation. Il rencontre des complices, il ne peut pas les rudoyer sans être convoqué par la police pour outrage !. Il peut se rendre au Maroc pour contre-enlever son fils, la justice française respectera les accords internationaux alors que le Maroc traine les pieds. Le père est offensé, il souffre deux fois, une par la séparation et une par l'inaction.
Ce matin, j'ai croisé un homme qui ne peux rien dire, sa femme le terrorise, je lui ai demandé de lever les yeux et de se respecter devant son fils, j'ai honte pour ces gens. Je ne sais ce que je dirai à Adrien lorsqu'il reviendra, ces gens ont voulu nuire à ton père, ce sont de mauvaises gens. Je lui apprendrai le pardon de la grandeur, ces gens sont des pauvres en vie. Je ne peux pas mépriser, la haine est destructrice, le simple dégout, mais que leur vue ne m'offense pas, je viens de croiser un être rampant qui se sauve comme un rat.
J’ai évoqué l’expression « de mise en abime » que nathalie utilisait. Cette sensation de perdre pieds face à une situation que l’on perçoit intensément. La lucidité est cristalline, les sens sont aiguisés, sur le moment on sait que l’on ne risque rien mais l’imprévu est là. L’imprévu peut être un excès de conscience,  je suis en devoir de protéger mon fils et je dois confier cette fonction à une « société » dépassée.  L’excès peut venir dans un acte de désespoir légitime de détruire ces personnes qui participent à cette situation. Cette sensation de se contrôler, la provocation de l’attitude et de la parole lorsque je les croise. La bassesse de leur « bons sentiments », la mère et son enfant, Cet acte serait animal mais l’agression que je subis à la vue de ces personnes peut me conduire à un excès. La blessure qu’ils m’infligent par leur présence m’est injustifiable, mais pour mon fils je dois les supporter. La femelle outragée par mon refus qui me nargue dans ma paternité à laquelle elle aurait sans doute espérer, son partenaire fuyant, les enfants terrorisés.
Mais cela est anecdotique, le vide ulcéré que provoque cet enlèvement me ronge,  Le tabou de la mère destructrice me renvoie à d’autres images de mère que je lis intensément actuellement autour de moi et dans l'histoire.
Nathalie m’a demandé plusieurs fois comment je la supportais, peut que sa folie relativisait toute les autres, mais là, elle met la santé mentale de mon fils en jeu.
Comme sa sœur qui exhibe son corps devant un jeune garçon, le jeu de la mise en abime, la réalité de l’objet du désir est provocation, que l’on ne me dise pas que « l’origine du monde » n’est pas provocation bien que neutre objectivement.
Cette démarche en « meute » des deux sœurs, les aller retour de vie à trois, ce front des deux sœurs pour survivre dans la nuisance. J’ai du mal à concevoir qu’elles ne soient pas conscientes de « foncer  dans le mur » depuis le début de cette cavale. Elles grillent leur cartouches les une après les autres, des hommes vieillissants, des vies sans âmes.

La violence n’est pas nécessairement du coté de la force, je ne veux pas utiliser de vocabulaire manichéen, mais les individus qui s’apitoient sur la future incarcération de nathalie montrent leur profonde ignominie.  

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