mercredi 23 février 2011

Harcèlement

ce blog est maintenant conforme aux décisions de justice. il n'est plus nécessaire de faire intervenir google pour les régularisations.
dans un monde civilisé et respectant des usages, une simple communication entre avocats aurait pu régler les différents, il ne semble pas que ces usages soient suivis par certaines personnes.

Il faut respecter les virgules mais retenir un enfant loin de son père au Maroc alors qu'une ordonnance de justice lui interdit de sortir de France et le confie à son père est une question accessoire. Comme me l'a écrit nathalie, nous sommes avec les "élites marocaines" au dessus des lois françaises.
Aucune nouvelle de mon fils depuis 10 mois,
Je n'ai pas vu mon fils depuis 14 mois.

mardi 22 février 2011

une décision de justice favorable à ce blog détournée par une procédure précipitée

Ce blog est maintenant complètement conforme aux décisions de justice, il m'est demandé de ne pas publié ce jugement car cela reviendrait à ré-utiliser des formulations qui ne sont pas actées par la justice.
Un mail de Google, ils ont reçu la signification de mon jugement le 9 février, 24 heures avant moi! Et encore, ce jugement ne m'avait pas encore été notifié, il ne l’a été que le 18 février, mais il m'a été transmis par mon propre avocat. Sans faire un procès d’intention, transmettre l’ordonnance aux tiers avant l’intéressé ne peut pas être une tentative de déstabilisation L'avocat de la partie adverse n’a pas omis de me transmettre un jugement dont il ne devait pas être satisfait. Sa précipitation et ses manquements aux usages montrent le peu de confiance qu'il apporte à sa cause. Néanmoins, je signale que, bien que le jugement ne mentionne aucune contrainte calendaire pour la mise en conformité de mes propos, je m'y suis attaché dès le lendemain de la communication, j'ai édité un exemplaire de l'intégralité du blog le 11 février, j'avais omis 3 phrases que cette mise a jour corrige, il y a moins de 15 jours que j'ai été informé de mes obligations. Les documents interceptés par Google sont du 9 février, avant que je ne sois informé par mon avocat, les copies du 11 février montrent le blog tel qu'il était accessible á cette date.
Je ne sais comment qualifier les usages de ces gens. Ils salissent la vie.
Malgré l'ordonnance qui me confie la garde depuis le 10 mai, je n'ai aucune nouvelle de mon fils âgé de 6 ans depuis cette date. Malgré qu'il lui soit interdit de quitter le territoire français, il est retenu au Maroc depuis février 2010. Ces mêmes personnes veulent me faire taire!
Les étapes de l'acceptation dont on parle actuellement ( surprise, refus, colère, dépression et deuil acceptation) ne me concernent pas, un an après je ne suis resté qu'au refus.
J'ai reçu des courriers de provocation, je subis la présence de personnes qui me sont indésirables, mes moindres dérapages sont utilisés pour brouiller la réalité de la situation de mon fils.
Je ne peux envisager de laisser mon fils orphelin de père dans un pays étranger. Il a droit a la fierté de ses origines, et je ferais tout pour lui rendre.
Les informations montrent que le calme règne au Maroc, les forces de l’ordre se sacrifient pour le confort du  peuple, plus de 100 policiers ont payé de leur intégrité physique leur soucis du bien être des quelques marocains manipulés dans les manifestations. Je ne peux être que rassuré devant la situation de mon fils et le calme que les administrations française montrent face à cette situation.

samedi 12 février 2011

réflexions sur la situation

Je ressens un grand vide du fait  de l’absence d’Adrien et de ma frustration éducative. J’avais projeté de transmettre à cet enfant des valeurs et des gouts qui, à mon avis d’homme de plus de 50 ans,  lui auraient permis d’apprécier la vie avec plaisir et assurance.
Autour de moi, je commence à distinguer un clivage qui semble lié au statut biologique, les hommes en recherche de compagne biologique, les jeunes  mères qui  surveillent leur progénitures en bas âge d’un coté, et de l’autre les pères et mères de familles confirmés et les jeunes femmes sans enfant.
 Une tendance de fond voit dans la fonction paternelle le rôle structurant qui permet d’apporter à un individu la faculté de participer à une société humaine. Le père contribuerait  à l’acquisition d’une autonomie sociale par la protection qu’il apporte à l’enfant dans la phase de construction de sa personnalité, tout en lui montrant  l’autorité structurante nécessaire à la vie en société. Cette réflexion soulève la question du divorce. Les aléas de la vie conjugale conduisent fréquemment à des ruptures dont le constat juridique par le divorce est demandé par les femmes et dont les conséquences ne sont pas neutres malgré les efforts palliatifs.
Les dispositions de maintient de la cellule biologique en confiant le foyer à la mère et en réservant la fonction de chasseur/nourrisseur au père renvoient à l’enfant une image en contradiction avec ses besoins de structuration , le père perd sa fonction éducative. Le chasseur n’est plus intégré à la cellule familiale, si l’enfant perd cette référence, dans sa maturité l’individu reproduit ce modèle caricatural, la cellule familiale comme contrainte protectrice, le chasseur solitaire comme pourvoyeur. Le noyau familiale se consolide autour de la mère, le monde économique en terrain de chasse ;
Avec le recul que nous donne le XX° siècle et l’évolution rapide des structures sociales, ne pouvons nous pas identifier  certaines dérives. La fonction de protection glissant du chevalier à la société (le cinéma des années 50 renvoyait encore cette image),  l’aspect réglementaire primant la morale, la protection de la vie privée confinant à la dissimulation de dérives .
 J’hésite à parler de la peur de l’autre, du besoin d’uniformité qui nous conduit à une ghettoïsation,  restons entre nous, le chasseur est dehors.
Face à cette situation, l’individu se défend maladroitement, lorsque je parle de dérive exhibitionniste, on me parle de naturisme,  on m’interdit d’agir face à la violence qui m’est faite. Comme je dois penser dans la continuité et que je connais la capacité de nuisance de certaines institutions je ne peux rien faire. Intervenir personnellement pour protéger mon fils m’est interdit, même si la société,   en me confiant la garde de l’enfant, est en droit de me demander des comptes sur ce que je fais pour protéger cet enfant.
Les paradoxes que j’exprime se retrouvent dans les jugements. Mon histoire est banale mais je n’abandonnerai pas. Ces réflexions me renforcent et les écrire me conforte.
Je n’ai pas d’adversaire, ce que j’exprime est partagé mais heurte la quiétude ambiante et dérange.  Mon histoire est à la croisée des chemins, les accords internationaux sont bafoués, il ne faut pas le dire, les forces de l’ordre sont  impuissantes,   c’est parce que la loi le décide,  la justice est encombrée ce n’est pas par ce que la société n’est plus humaine, c’est parce qu’elle manque de moyens.
Nous sommes une société de divorcés fréquemment issus de familles éclatées. Nous avons connu ces déchirures, la reconstruction demande un parcourt de reconnaissance. Je crois que pour survivre la société doit faire des choix.
Je crains pour mon fils.