vendredi 18 mars 2011

La nuit porte conseil.

L’annonce de la sanction transforme la mère en victime. Une mère ne peut être sanctionnée pour un excès de possessivité, voila la pensée que je rencontre.
Cette possessivité que l’on rencontre en permanence, surprotection des enfants créant des clivages de société, ghettoïsation des bons enfants à sa maman contre ces méchants enfants abandonnés dans la rue. Par ses excès, Nathalie devient un héraut de cet « amour » maternel, bravant l’ordre naturel, la loi, les usages, l’enfant. La toute puissance de la mère, je l’ai porté neuf mois, la biologie m’apporte tous les droits. Cet état d’esprit est là pour lui confier les moyens d’action pour protéger. Est-ce que c’est une réponse à l’impératif de la maternité, je n’irais pas jusque là, mais j’ouvre la porte.
Nous nous trouvons devant des individus pulsionnels, un enfant est l’objet de convoitise, l’enfant grandissait, il allait connaitre le monde, la mère lui brise ses références. Le dilemme de la mère qui voit ses enfants partir, on en sourit, on en souffre, Adrien est maintenu dans cette gangue. Les autres délires ne sont que l’expression de l’absence de retenue de ces femmes

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