lundi 31 octobre 2011

retour de mission

Fin du silence, j'étais à Rabat pour tenter de sortir mon fils de cette stupide histoire.
Pourquoi un silence de 6 semaines ?
Simplement une prudence, des inquiétudes quant à la collaboration des autorités marocaines.
Je me rendais à Rabat pour répondre à une convocation devant le tribunal d'instance de cette ville.
Convocation provoquée par les manoeuvres de la famille Chahid/Lakhdari, la cause étant déjà jugée par la justice française...
Mes inquiétudes ont été dissipées dès mon arrivée.
Les services du consulat de France étaient prévenus de mon arrivée et m'assuraient de leurs conseils et assistance aux moments forts de mon séjour.
Mes avocats qualifiaient ma situation d'enlèvement d'enfant et concentraient leurs efforts sur cet aspect.
La justice était lancée sur une demande de divorce, il fallait la réorienter sur l'enlèvement...
En 5 semaines, les efforts de chacun et l'accessibilité des autorités marocaines ont permis de mettre en place les conditions de l'exécution du jugement de soustraction d'enfant.
Mon regret est l'absence totale de référence aux convention de la Haye sur les intérêts de l'enfant. En 22 mois, l'enfant a connu 4 écoles, 2 mois d'errance, 4 résidences, et il échoue dans des conditions de vie inadaptées à ses habitudes, un appartement misérable dans un quartier trop populaire.
J'ai vu les soeurs Lakhdari et le protecteur Chahid, ces gens là se sont improvisés les protecteurs d'un enfant en le kidnappant, ils accaparent une vie, un devenir.
Un enfant innocent vit une tourmente car 3 adultes en veulent l'exclusivité. Les conditions de vie mettent l'enfant en situation de danger, tant physique que psychologique.
Nous pouvons espérer que la mère n'attende pas une intervention policière pour se présenter aux services sociaux du consulat. Il en va de son intérêt et de l'intéret de l'enfant. Ses conseils doivent la convaincre, la fuite n'est pas une condition de vie adaptée pour un enfant.

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